Cruella, icône de Mode

« Cruelle diablesse, cruelle diablesse»… Lorsqu’on entend ces paroles entêtantes, on voit déjà surgir la grande Cruella, une des méchantes Disney les plus impitoyables. Cette figure incontournable de l’univers de la firme à la souris est notamment connue pour son goût pour la Mode et les fourrures. À travers ses tenues et ses différentes apparitions au cinéma, voyons comment Cruella s’est imposée comme une véritable icône de mode au fil des décennies.

Cruella dans les 101 dalmatiens (1961) : découverte d’une méchante chic mais impitoyable

Cruella entre en scène dans son fameux manteau de fourrure blanche à la doublure rouge, la couleur du diable, en référence à son nom.

Le personnage original de Cruella D’enfer (Cruella DeVil en version originale) apparaît pour la première fois dans l’univers Disney dans le film d’animation de 1961 « les 101 Dalmatiens », réalisé par Clyde Geronimi, Wolfgang Reitherman et Hamilton Luske. Le film est directement adapté du livre « The Great Dog Robbery » de Dodie Smith paru en 1956. Lorsqu’on fait sa connaissance pour la première fois, on a très peu d’informations sur Cruella. on sait qu’elle est une « camarade de classe d’Anita » (dixit Roger) et que sa seule et unique passion est la fourrure (dixit elle-même). Dans le film, son obsession la pousse jusqu’à vouloir acheter les chiots de Pongo et Perdita pour se faire fabriquer un nouveau manteau, puis à tenter de les kidnapper. Le film se déroule à une époque contemporaine à celle de sa sortie, les années 1960.

L’actrice Mary Wickes a été filmée en prises de vue réelles afin d’aider les animateurs à appréhender le personnage de Cruella (1959).
Il se dit que Tallulah Bankhead avait le même goût pour la cigarette et la conduite rapide que Cruella. Elle est souvent citée dans les sources d’inspiration pour le personnage, mais cela n’a jamais été confirmé par ses créateurs.
Illustration de Ronald Searle (Penguin Books Ltd, Londres 1960). Marc Davis se serait inspiré de son style graphique pour créer la silhouette de Cruella.

Physiquement, Cruella est grande, mince, voire squelettique. Ses jambes sont longues, ses joues sont creusées, son visage est pâle, allongé et pointu. Développée par le scénariste Bill Peet, animée par Marc Davis et conçue par le directeur artistique Ken Anderson, Cruella aurait été inspirée par différentes sources. On parle notamment de masques mortuaires pour son visage et d’illustrations de mode de l’époque pour sa silhouette. L’aspect longiligne des personnages principaux serait inspiré du trait de l’illustrateur Ronald Searle. Dans son trait, on retrouve le côté longiligne, caricatural et cartoonesque de Cruella. Une autre inspiration qui revient régulièrement, bien que non confirmée par les créateurs, est Tallulah Bankhead, une actrice d’Hollywood notamment connue pour avoir joué la journaliste de mode Connie Porter dans le film « Lifeboat » d’Hitchcock. Véritable femme fatale des années 40, elle est affichée pour ses déboires et son sens du drame dans la presse. On peut par contre être sûr que les traits et les attitudes de Cruella furent inspirés par les prises de vues réelles de l’actrice Mary Wickes tournées par le studio. Pour aider les animateurs à dessiner les personnages, Disney a toujours utilisé des prises de vues réelles d’acteurs. Aussi, on doit beaucoup de la personnalité de Cruella à son interprète de doublage : Betty Lou Gerson.

La ligne H de Dior photographiée par Mark Shaw. Une longue robe et une silhouette élancée qui peut faire penser à celle de Cruella.
Silhouette par Pierre Balmain en 1961. Le manteau de fourrure est à ce moment là symbole de glamour et renvoie au statut social.
Audrey Hepburn pour la promotion de « Diamants sur Canapé » en 1961. Les gants, le porte-cigarette et la robe noir sont des accessoires qui expriment le luxe et l’élégance.

La tenue de Cruella est clairement en phase avec l’époque de sortie du film. Petit contexte historique : avec la seconde guerre mondiale, l’industrie de la Mode a été mise à mal. Beaucoup d’entreprises textiles ont dû fermer et le rationnement a rendu les privations nombreuses, surtout pour s’habiller. En  1947, Dior fait sa grande entrée dans la Mode avec le New Look et sera sur toutes les lèvres des femmes de la haute société jusqu’à son décès en 1957. Le couturier français leur redonne l’envie de s’habiller de façon élégante et féminine, notamment en rallongeant les jupes et en cintrant les robes. Dans ce contexte de renaissance, les plus riches d’entre elles s’exhibent, se montrent, et cela passe par leur tenue. Le trio « collier de perles – solitaire (un diamant monté seul sur une bague) – vison » symbolise l’élégance et le rêve d’une vie meilleure. A partir de 1930 et jusque dans les années 50, le manteau de fourrure est un symbole de chic et de luxe, une richesse portée par les femmes lors de réceptions pour faire valoir leur statut social. Il est aussi un manifeste de réussite et d’un bon mariage. Il est ensuite popularisé par le cinéma américain et représente le glamour hollywoodien, notamment par Pierre Balmain, le couturier des actrices. Comble de l’élégance, la robe noire est un vêtement chic de l’époque que mettra en valeur le couturier Hubert de Givenchy, notamment grâce à l’actrice Audrey Hepburn dans le film « Diamants sur Canapé » qui sort la même année que les 101 Dalmatiens… Représentée elle aussi avec un porte-cigarette, accessoire très à la mode de l’époque pour la gente féminine.

Croquis préparatoire de Marc Davis pour Cruella. Sur ce dessin, on peut voir que Cruella est beaucoup moins cartoonesque que le personnage final.

Au premier abord, la tenue de Cruella est assez simple et composée de peu de pièces. Sa robe noire longue et moulante en satin vient s’opposer à son large manteau de fourrure blanche très ample et opulent, à l’image du personnage. Large col, large manches, chacun de ses gestes emporte ce manteau et le fait vivre. Cruella prend de la place physiquement dans la maison d’Anita et Roger, elle répand la fumée de sa cigarette partout. Elle est également de plus en plus présente dans leur vie, en allant jusqu’à venir le jour même de la naissance des chiots pour les acheter (on est à la limite du harcèlement !). Le manteau symbolise cette volonté du personnage d’être là au bon moment pour récupérer son dû. Un manteau de fourrure, oui. Cependant, le film ne nous donne pas d’indication sur le type de fourrure. 

Les cheveux de Cruella, noirs d’un côté et blancs de l’autre, font aussi intégralement partie de son look iconique. Cette chevelure reviendra d’ailleurs dans ses autres apparitions au cinéma, notamment pour symboliser sa folie. Les codes couleurs noir et blanc sont assez récurrents chez les méchants Disney, surtout le noir qui est la couleur des ténèbres et de l’obscurité. L’association du noir et du blanc symbolise la personnalité ambivalente du personnage : à la fois chic et vulgaire, qui présente bien mais aussi impulsive, voire colérique. Les grands pieds de Cruella sont accentués par de longues chaussures rouges pointues, rappelant des petites cornes de diable. Le rouge, symbole de la passion, de la colère mais aussi couleur de l’enfer (qui rappelle le nom de famille de Cruella), est aussi présent dans la doublure de son manteau. En cela, il s’agit d’une belle allégorie du personnage. Dans un premier temps on perçoit une femme sophistiquée, mais au fur et à mesure elle devient de plus en plus mauvaise. Son fond démoniaque est donc révélé dès le début grâce à sa tenue.

La tenue de Cruella est complétée par divers accessoires : de longs gants rouges, un porte-cigarette, un sac à main assorti à son manteau, une bague et des perles en guise de boucles d’oreille, mais aussi sa berline de luxe. Tous ces accessoires la désignent comme une femme riche, bourgeoise, ayant peut-être fait un bon mariage.

Lorsqu’on observe la silhouette de Cruella, elle est très piquante. Angles et pointes la composent, notamment dans son visage, en opposition avec le visage doux d’Anita ou des princesses Disney. Initialement, Cruella devait avoir l’air plus jeune et élégante, mais Marc Davis l’a finalement animée de façon plus obtuse. Cela lui donne cet air caricatural et cartoonesque caractéristique des méchantes de Disney telles qu’Ursula ou la sorcière de Blanche-Neige, en opposition à des antagonistes plus statiques et élégantes comme la méchante reine et Maléfique. 

Les 101 dalmatiens (1996) : révélation d’une icône de Mode

Glenn Close incarne Cruella au cinéma en 1996.

En 1996, Disney sort un remake en live action de son classique d’animation les « 101 Dalmatiens ». Réalisé par Stephen Herek, l’histoire du film est très similaire à celle du dessin animé original, mais à une époque contemporaine à celle de la sortie du film : les années 90. C’est Glenn Close qui endosse avec brio le rôle de Cruella. Dans le film (et sa suite, « 102 Dalmatiens »), Cruella est révélée comme une véritable star de la mode. House of DeVil, sa maison de Couture, lui permet d’assouvir sa passion pour les fourrures. Dans cette version de l’histoire, Anita est une styliste qui travaille pour Cruella, elle est même son employée favorite. Cruella adore ses idées, notamment quand Anita lui propose une robe tachetée comme un dalmatien. La méchante du film est alors prête à recommencer entièrement la collection à l’image du croquis d’Anita, et cela malgré les frais engendrés. Ce nouvel emploi de Cruella lui donne de la profondeur et la rend plus intéressante. Elle a également beaucoup plus de temps d’écran que dans le film précédent. Mais c’est grâce à ses tenues qu’elle devient une reine de la Haute Couture.

Dans le film, Cruella n’enfile pas moins de 7 tenues : un vrai défilé qui caractérise l’opulence et la décadence du personnage, mais aussi du milieu de la mode au moment de la sortie du film. A partir des années 1980, les capitales de la mode se dessinent avec les fashion weeks (semaines de la Mode), qui deviennent de véritables institutions. Paris, New-York, Milan et Londres sont alors les villes stars. Quoi de mieux donc pour Cruella qu’une maison de mode en plein cœur de Londres ? Les années 1990 marquent un tournant dans l’histoire de la mode : starification des mannequins et des couturiers, apparition des « lignes bis », ces capsules de créateurs moins chères… Aussi, la vraie fourrure et les peaux animales sont de plus en plus présentes chez les grands couturiers. En cela, le film capture assez bien l’état de l’industrie de l’époque. Il est un tournant pour le personnage de Cruella qui passe de tueuse de chiots à une icône de mode. Finalement, on en vient aussi à se questionner sur les réelles intentions de Cruella. Veut-elle la peau des chiots par amour de l’art ou par cruauté ? Cela ancre le personnage dans la réalité de l’industrie de la mode.

Les tenues de Cruella sont toutes plus folles les unes que les autres et ancrent le personnage comme une vraie fashion victime. Son dress code : le rouge, le noir et le blanc, ajoutés à de la fourrure ou de la peau d’animal et des formes pointues.

Les looks de Cruella sont imaginés par Anthony Powell, couturier déjà oscarisé trois fois, et modélisés par Barbara Matera. Pour les tenues de Cruella, Anthony Powell incorpore un grand nombre de types de peaux animales : zèbre, tigre, léopard, serpent… On garde donc cette idée de fourrure apparue dans le dessin animé original. Même si on sent l’influence des défilés sur les tenues de Cruella dans ce remake live, sa garde-robe ne traduit pas une tendance précise. Au contraire, elle porte des costumes fous qu’aucun humain « normal » ne porterait dans la vraie vie. Selon ses dires, Anthony Powell voulait des silhouettes « frappantes et exagérées », « à la taille hors des hanches et aux épaules sur lesquelles on pourrait empaler quelqu’un ». Le costumier s’est alors efforcé de donner au personnage un look signature non daté : épaules pointues, taille cintrée, robes rocambolesques… Et c’est ce qui fait tout le génie de cette Cruella 2.0 : ses looks emblématiques transcendent les tendances sans en refléter une en particulier. Aussi, on ne voit jamais les mains de Cruella découvertes dans le film. Cachées par des gants à faux ongles, sa peau rosée l’adoucirait trop. Les gants rallongent ses doigts et les font ressembler à des griffes. On retrouve l’aspect piquant et cartoonesque de la Cruella animée par sa silhouette et son inhumanité. Ceci est accentué par la forme de ses sourcils et son sourire retravaillé pour un côté encore plus théâtral. Comme pour un spectacle ou un défilé de mode, on assiste à une montée en puissance de ses looks, pour un final avec un manteau de fourrure rouge sang.

Autre point commun avec le personnage du dessin animé : l’utilisation du noir pour signifier le mal. Anthony Powell reprend le code couleur noir, blanc et rouge et le sublime. On comprend alors que le personnage est inséparable de ces teintes. Le rouge que l’on avait dans le premier film uniquement en touches est de plus en plus présent dans le film. Il peut symboliser la colère qui monte ou le sang que Cruella fait couler pour ses collections de fourrures. Également emblématique de son look, on retrouve sa chevelure bicolore qui apporte la binarité de ce personnage à la façade sophistiquée et en profondeur colérique. 

Les croquis d’Anthony Powell pour les tenues du film « 102 Dalmatiens ».

Cruella (2021) : le Punk Londonien revisité

Emma Stone interprète la jeune Estella alias Cruella dans le film « Cruella » de 2021.

Après Glenn Close, c’est Emma Stone qui incarne la célèbre méchante Disney en 2021. Dans le live action « Cruella » réalisé par Craig Gillespie, l’actrice interprète le personnage dans sa jeunesse. En introduction du film, on découvre une Cruella enfant très rebelle, alors prénommée Estella. On la suit plus tard en tant que jeune femme débutante dans le milieu de la mode. L’action se déroule dans le Londres des années 1970. Cette fois-ci, le film met vraiment en avant Cruella dans son « origin story », comme un prequel des films précédents. Elle doit alors affronter sa première rivale, la baronne Von Hellman, interprétée par Emma Thompson. Tous les ingrédients sont là pour un grand spectacle et un beau défilé de mode. 

Une tenue emblématique du film.

Emma Stone arbore pas moins de 47 looks dans le film. Déjà consacrée comme icône de mode dans le précédent film, on sent l’envie de Disney de confirmer cet aspect et d’aller encore plus loin. Les costumes ont été imaginés par Jenny Beavan, oscarisée pour son travail dans Mad Max Furry Road entre autres. Pour créer la garde-robe de Cruella, elle s’est naturellement inspirée de la mode des années 1970. Durant cette décennie, les tailles sont pincées, les évasements exagérés et les revers surdimensionnés. Pour débuter son moodboard, la styliste est partie d’une photo de Nina Hagen, chanteuse punk allemande des années 1970. Elle a ensuite parcouru les boutiques vintages à travers le monde afin de composer des looks d’inspiration. Bien sûr, elle avait en tête le personnage incarné par Glenn Close au cinéma et a tenté d’imaginer une version plus jeune de celle-ci qui l’aurait mené à créer la silhouette iconique du film de 1996. La costumière s’est également inspirée du mouvement des années 80 et 90 Club Kids, des créations de Vivienne Westwood, d’Alexander McQueen et de John Galliano. Elle a choisi de conserver le code couleur de Cruella, noir, blanc et rouge. Des tonalités fortes mises en opposition avec celles portées par la baronne, le marron et le doré. Ainsi l’antagoniste du film est évoquée avec des couleurs et formes plus classiques qui s’apparentent à des silhouettes Dior, contrairement à Cruella qui incarne le renouveau de la mode avec des vêtements plus outranciers. Le rouge est présent dans les tenues de Cruella pour les moments les plus marquants, notamment son arrivée au bal donné par la baronne. 

L’esthétique Punk qui transparaît dans le film doit beaucoup à Vivienne Westwood, créatrice londonienne.
 Le subversif des looks du film serait inspiré du mouvement club kids.

Dans le film, Londres apparaît comme un personnage à part entière. Depuis les années 1950, c’est une ville qui a le vent en poupe et qui représente un vrai bouillon d’innovation. Dans les années 1960, la scène londonienne se révèle via des créatrices de mode comme Mary Quant et Ossie Clark. Le look du Swinging London apparaît avec la mini-jupe et aide les femmes à s’émanciper lors de la révolution sexuelle. Dans les années 1970, c’est le mouvement Punk qui émerge, grâce à des figures comme Malcolm Mclaren et Vivienne Westwood. Celle-ci développe l’esthétique punk britannique à travers ses collections. Plus tard, dans les années 1990, des créateurs comme John Galliano et Alexander McQueen issus de l’école de mode Saint Martin School s’imposent encore comme des révolutionnaires. Dans le film, on retrouve plein de références et de petits clins d’œil à ces stylistes qui ont fait la mode londonienne. Aussi, le magasin Liberty of London, véritable institution pour les britanniques, est le lieu où tout démarre pour Estella. Après s’y être faite embauchée comme femme de ménage, elle s’y fait remarquer par la baronne grâce à ses vitrines surprenantes. On évoque ainsi la tradition des vitrines de magasins très élaborées de Londres, à l’image de grands magasins comme Harrods ou encore Selfridges.

Une des premières tenues du film nous montre une Cruella enfant en uniforme d’écolière. En Grande-Bretagne, l’uniforme est encore de mise de nos jours dans les écoles, il fait partie des codes de l’establishment. Cruella détourne son blazer en y apportant des badges et épingles à nourrice, accessoires typiques de l’esthétique punk mise en avant par Vivienne Westwood. On voit qu’elle customise ses vêtements dès le plus jeune âge et bouscule la bien pensance, à commencer par le directeur de son école. Ce côté « Do it yourself » donne le ton pour Cruella : c’est un personnage créatif qui s’émancipe grâce aux vêtements qu’elle crée. Lorsqu’elle recouvre la voiture de la baronne de sa longue jupe de froufrous, Cruella détourne un autre uniforme, l’uniforme militaire.

Cruella détourne les codes comme les grands créateurs anglais.

Devenue jeune adulte, la création est une arme pour Cruella. Elle lui sert à combattre la baronne et la reléguer au rang de « has been ». On le constate dans tous ses happenings modesques. Lors du bal organisé par la Baronne, elle utilise une robe rouge vintage de celle-ci qu’elle a chinée dans une friperie et la transforme en robe fourreau tournoyante qu’elle accompagne d’une cape blanche inflammable. Elle porte aussi un masque noir et de longs gants rouges qui rappellent le personnage du film d’animation original. Pour cette robe, Jenny Beaven s’est inspirée de la robe arbre du couturier anglo-américain Charles James dans les années 50. L’idée de récupération et de transformation d’un vêtement existant émane du mouvement punk. Cela ancre encore plus Cruella en tant que créatrice révolutionnaire. Ce passage du film met également en valeur la tradition des charity shops et boutiques de vêtements vintages de la ville de Londres. 

Nadia Stacey, chargée du maquillage et des coiffures du film, s’est inspirée d’une autre chanteuse de rock emblématique: Debbie Harry. Le maquillage et la coiffure de Cruella l’aident d’abord à se cacher. En effet, ses cheveux roux dissimulent sa vraie chevelure noire et blanche. Plus tard, cela lui permet de se transformer puis de s’émanciper, pour enfin s’afficher au grand jour et embrasser sa véritable personnalité.

Dans le Cruella de 2021, la mode est sublimée et représente une façon de se révéler pour le personnage, de se sentir elle-même et bien dans sa peau. Cela lui permet aussi de retrouver sa couleur naturelle de cheveux noirs et blancs. Cruella a une vision amusante de la mode, et on y retrouve son grain de folie. Enfin, grâce à son talent, elle accomplit sa vengeance envers la baronne.

Chaque Cruella apporte sa pierre à l’édifice en termes de look. Alors qu’un « Cruella 2 » est déjà annoncé avec Emma Stone, on peut se dire que le personnage a de beaux jours devant elle et saura encore nous surprendre avec ses looks !


SOURCES

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_101_Dalmatiens_(film,_1996)
https://www.lofficiel.be/mode/pourquoi-cruella-d-enfer-est-la-mechante-disney-la-mieux-habillee
https://www.chroniquedisney.fr/perso/1961-cruella-d-enfer.htm
https://disney.fandom.com/fr/wiki/Cruella_d%27Enfer
https://www.vanityfair.fr/savoir-vivre/story/la-veritable-histoire-de-tallulah-bankhead-la-femme-qui-a-inspire-le-personnage-de-cruella-d-enfer/13973
https://www.mamamia.com.au/tallulah-bankhead-cruella/
https://ew.com/movies/mary-wickes-original-live-action-cruella/
https://olafhistoire.wordpress.com/2016/09/15/le-manteau-de-fourrure/
https://www.youtube.com/watch?v=kXpq0kKxOnY
http://elssyclips.chez.com/4%20Mode%20annees%2050.html
https://www.vanityfair.com/hollywood/2017/11/glenn-close-cruella-de-vil-costumes
https://hollywoodmoviecostumesandprops.blogspot.com/2020/04/glenn-closes-screen-worn-cruella-de-vil.html
https://www.youtube.com/watch?v=Co4rBTR-yI0
https://www.youtube.com/watch?v=i_ppflSR-ww
https://ew.com/movies/mary-wickes-original-live-action-cruella/

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