L’ère expérimentale (2000-2009) : quand Disney se réinvente

Si l’animation Disney est revenue en force ces dernières années, avec d’immenses succès comme Raiponce ou La Reine des Neiges, la décennie précédente fut pour le moins chaotique. Demandez au premier venu son film Disney préféré, et vous aurez bien du mal à trouver quelqu’un qui évoque Chicken Little ou Bienvenue chez les Robinsons… Entre le second âge d’or des années 90 et la période faste d’aujourd’hui, l’animation Disney a connu une période compliquée, tant créativement que commercialement. 

Du second âge d’or au déclin du classique Disney

Les classiques d’animation Disney sont traditionnellement répartis en sept périodes : l’âge d’or (1937-1942), l’après-guerre (1943-1949), l’âge d’argent (1950-1969), l’âge de bronze (1970-1988), la renaissance (1989-1999), l’ère expérimentale (1999-2008) et le renouveau (depuis 2009)[1]. Durant les années 90, la renaissance (ou second âge d’or) produit des classiques intemporels – et énormes succès commerciaux – comme La Belle et La Bête, Aladdin ou Le Roi Lion. Disney mise alors à nouveau sur la formule qui a fait ses beaux jours dans les années 30 à 50 : adapter des contes de fées et histoires populaires en films musicaux. Cependant, bien que couronnée de succès, la deuxième moitié de la décennie marque un déclin dans les revenus au box-office. Les recettes de Pocahontas, Mulan, Hercule ou Le Bossu de Notre-Dame, sont en dessous des attentes. Le public serait-il lassé de la formule gagnante ? Les films d’animation de la renaissance suivent en effet un schéma narratif relativement figé : conte musical, intrigue amoureuse, « sidekick » ou faire-valoir comique pas toujours nécessaire…

Alors que Disney se repose sur ses lauriers, la concurrence au début des années 2000 se fait de plus en plus menaçante. Pixar révolutionne l’animation avec Toy Story, premier long-métrage animé entièrement par ordinateur, puis enchaîne les succès à la fois créatifs et commerciaux. Avec le phénomène Shrek, Dreamworks se moque des contes de fées, visant indirectement l’empire Disney. BlueSky innove de son côté avec la saga L’Âge de glace. Tous ces succès montrent à l’empire de Mickey qu’un dessin animé n’a besoin ni de chansons, ni de princesses, pour plaire au grand public. Au-delà du monde de l’animation, de grandes franchises comme Harry Potter et Le Seigneur des Anneaux remportent les faveurs du public dans les salles de cinéma, le détournant des nouveaux Disney.

À l’aube du nouveau millénaire, Disney se sait donc menacé dans ses fondations. Le département Animation est en effet la colonne vertébrale de laquelle dépendent tous les autres business – produits dérivés, parcs à thèmes, télévision… Puisque la formule qui a fait le succès des Studios Disney ne convainc plus, l’heure est venue de chercher de nouvelles idées : c’est le début d’une ère expérimentale, aussi appelée « ère post-renaissance » ou « de transition », qui durera une décennie. Malgré de nombreux échecs de scénario, elle donne naissance à d’importantes avancées technologiques, dont le passage de l’animation 2D aux images de synthèse.

Le sondage

Les films de l’ère expérimentale sont généralement moins connus du grand public, et souvent moins appréciés que les grands classiques. Pour évaluer leur popularité, j’ai fait un sondage couvrant ces 11 classiques d’animation auquel 103 personnes ont répondu. Pour chaque film, les participants ont répondu à des questions fermées simples telles que « ce film correspond-il à l’idée que vous avez d’un classique d’animation Disney ? » et donné une note de 1 à 5. Parmi les répondants, 39,8% de « grands fans » Disney (consultent des médias dédiés, etc.) et 31,1% de fans « modérés » (ont vu beaucoup de films, ont visité un parc Disney, etc.). La tranche d’âge la plus représentée est celle des 20-30 ans, une génération qui a donc grandi durant cette décennie expérimentale.

Les films de l’ère expérimentale

Fantasia 2000, qui marque le début de cette période, est loin d’être un saut dans l’inconnu. Tout comme son prédécesseur Fantasia, le long-métrage met en images animées de grands airs de musique classique. Si le projet reste un ovni dans le monde du cinéma, il n’est donc plus une surprise pour le public. C’est le succès de l’édition vidéo de Fantasia, en 1991, qui convainc Michael Eisner (PDG de l’époque) de lancer la suite.

Repoussé à de nombreuses reprises, le film est finalement annoncé pour la date symbolique du 1er janvier 2000. Il est diffusé pendant quatre mois exclusivement dans les salles IMAX, une première pour un long-métrage à l’époque. Si la sortie en IMAX est un beau succès, la diffusion dans les salles « classiques » est en revanche un échec commercial. Comme son prédécesseur, Fantasia 2000 peine à rentrer dans ses frais. Cet échec n’empêche pas Roy E. Disney d’envisager un troisième Fantasia, prévu pour 2006, mais le projet est enterré par les échecs des films d’animation suivants.

La même année, Disney présente son premier film en CGI, ou animation assistée par ordinateur : Dinosaure. C’est la sortie de Jurassic Park, en 1994, qui pousse les studios à ressortir ce projet des cartons. Ils créent une division dédiée au CGI, composée d’artistes des Walt Disney Studios, d’autres ayant travaillé sur Jurassic Park, et du studio DreamQuest Images racheté pour l’occasion.

La bande-annonce sort début 2000 et suscite une grande attente auprès du public. Impressionnante de réalisme, elle promet une véritable révolution technologique. Malheureusement, la sortie de Dinosaure fait l’effet d’une douche froide. Si la prouesse technique est indiscutable, le fait que les dinosaures et les lémuriens dialoguent entre eux plombe complètement l’approche photoréaliste. Le scénario est loin d’être inoubliable et le film souffre d’un manque de personnages attachants. Il est également accusé d’être une pâle copie du Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles, succès animé de 1988. Malgré ces écueils et un budget astronomique de 127 millions de dollars, le film est tout de même un succès commercial. Bien plus travaillé sur la forme que le fond, Dinosaure est surtout intéressant pour sa magnifique séquence d’ouverture, ainsi que sa bande originale signée James Newton Howard.

Le classique suivant est encore un ovni dans la filmographie Disney. La préproduction de Kuzco, l’Empereur Mégalo démarre en 1994, sous le titre Kingdom of the Sun (le Royaume du Soleil). Le projet est confié à Roger Allers, coréalisateur du Roi Lion, dans l’espoir qu’il réitère l’exploit. Mais les problèmes de production s’accumulent et le projet s’enlise, jusqu’à l’impasse[2]. Disney fait alors intervenir Mark Dindal comme coréalisateur, dans l’espoir de sauver la situation. Malheureusement, les visions des deux hommes s’opposent radicalement : Allers veut un film épique musical inspiré du conte Le Prince et Le Pauvre, Dindal veut un film comique. La tension monte, et Roger Allers finit par claquer la porte.

Suite à son départ, le scénario change du tout au tout. Kuzco devient un film à mille lieux des codes du classique Disney, avec un anti-héros égoïste et dépourvu d’empathie, et misant sur un humour à la Tex Avery. Malheureusement, les longues années de production ont coûté cher aux studios, et il ne reste que peu de budget pour la campagne de promotion. Par ailleurs, Michael Eisner affirme à qui veut l’entendre qu’il déteste le film, n’hésitant donc pas à réduire au strict minimum le budget marketing. S’il n’est pas un grand succès commercial à sa sortie en décembre 2000, Kuzco est néanmoins salué par la critique comme une bouffée d’air frais par rapport au classicisme des Disney précédents. Au fil du temps, il a su acquérir une importante base de fans, grâce à son humour décapant et ses répliques cultes.

En 2001, Disney Animation se lance dans la science-fiction avec Atlantide, l’Empire Perdu. Ce film d’aventure s’inspire à la fois des récits mythologiques sur le continent immergé et d’œuvres de science-fiction plus modernes, comme l’univers de Jules Verne. Atlantide repousse les frontières de la technologie, en devenant alors le film Disney avec le plus grand nombre de plans traités numériquement. La campagne de promotion n’est pas en reste, puisqu’il s’agit également du premier Disney à être marketé sur Internet ! Malheureusement, si le film est techniquement une œuvre d’art, le scénario vise un public plus adulte, et a donc du mal à convaincre les familles. De plus, il est en compétition cette année-là avec les innovants Shrek et Toy Story, faisant paraître l’animation traditionnelle obsolète. Malgré un score honorable de 3,996/5 attribué par les répondants au sondage, Atlantide est un échec au box-office, considéré trop en décalage avec le public visé.

Pour introduire le film suivant, j’aimerais faire appel à vos souvenirs. Vous avez sûrement déjà vu ces publicités sur vos VHS ou DVD Disney préférés…

Avec cette campagne marketing pleine d’autodérision, les studios Disney lancent un message clair : le temps des contes de fées est révolu. Un parti pris correspondant parfaitement à l’ambiance de ce film qui ne fait, décidément, rien comme les autres.

Premièrement, Lilo et Stitch n’est pas adapté d’un livre ou d’un conte. Il s’agit d’une histoire originale imaginée des années auparavant par le coréalisateur Chris Sanders. La décision de la situer à Hawaii participe grandement à son charme. L’équipe opte pour des décors peints à l’aquarelle, une technique abandonnée depuis les années 40 au profit de la gouache. Le scénario, bijou d’humour et d’originalité, s’attaque également à des sujets de société actuels et délaissés par ses prédécesseurs : précarité, parents absents,… Enfin, 11 ans avant l’arrivée d’Anna et Elsa, le film innove en centrant l’histoire sur l’amour familial, et non sur une intrigue romantique.

Le mélange est original et il fonctionne : Lilo et Stitch est probablement le plus grand succès commercial de cette période, et certainement le plus connu. Il a en effet été vu par 80,6% des répondants, et 96,1% d’entre eux le considèrent comme un film populaire. Trois suites, une série télévisée et plusieurs jeux vidéo participeront à la longévité du film. Mais avant tout, Lilo et Stitch est un coup de génie en matière de merchandising : près de 20 ans après sa sortie, les peluches et autres objets à l’effigie de Stitch se vendent sans discontinuer, et le petit extraterrestre est devenu une mascotte incontournable, au même titre que Mickey et ses amis.

En novembre 2002, le célèbre duo de réalisateurs John Musker et Ron Clements, à l’origine de La Petite Sirène, Aladdin, ou plus récemment Vaiana, présente La Planète au Trésor. Envisagé comme une ode à la science-fiction, le film transpose l’intrigue du roman l’Île au Trésor, datant du 19e siècle, dans un univers steampunk inspiré des œuvres de Jules Verne. Il marque une importante avancée dans les techniques d’animation et d’images de synthèse. Les personnages animés de façon traditionnelle évoluent ainsi dans des décors générés par ordinateur, créés en 360° pour permettre de bouger la caméra de tous côtés, comme dans un film en prises de vue réelles.

Malgré un scénario de qualité, de splendides décors et une bande-son grandiose signée James Newton Howard, La Planète au Trésor est un échec commercial retentissant. C’est le film jugé le moins populaire par le sondage (seulement 8,7%). Il faut dire qu’il est, à sa sortie, en concurrence avec Harry Potter et la Chambre des Secrets, ce qui aurait été en soi suffisant pour plomber sa performance au box-office. Mais le monde de l’animation a également été prolifique en 2002, avec L’Âge de Glace, Lilo et Stitch, ou Spirited Away. Aux côtés de ces grands titres, La Planète au Trésor a du mal à s’imposer comme un grand classique. Tout comme pour Atlantide, Disney a du mal à attirer son public vers un genre plus mature. Les maigres rentrées ne permettent pas au film de recouvrer son budget démesuré, une situation que Disney n’avait plus connue depuis Taram et le Chaudron Magique en 1985.

Durement touchés par les échecs successifs et face à la concurrence de Pixar et Dreamworks, les studios Disney prennent la décision drastique de tourner la page de l’animation 2D. À cette époque Pixar enchaîne les succès, et exige en 2001 de revoir le contrat qui le lie à Disney pour la coproduction, le marketing et la distribution de ses films. La tension monte : Disney refuse catégoriquement, et Pixar se met en quête d’un nouveau partenaire. La maison-mère de Mickey, habituellement toujours à la pointe des technologies d’animation, se voit alors forcée de rattraper son retard dans la maîtrise de la 3D. De nombreux licenciements sont annoncés, et le département animation est concentré dans les studios de Burbank. Ces annonces difficiles démotivent les animateurs, et le manque de perspectives se trahit inévitablement dans les classiques d’animation suivants.

Dans ce contexte, Frère des Ours, sorti en 2003, tire plutôt bien son épingle du jeu. Son succès commercial, malgré des critiques lui reprochant un manque d’originalité, génère assez de bénéfices pour permettre à Disney de continuer à expérimenter avec les films d’animation suivants. Pas assez, cependant, pour sauver les studios de Floride, qui signent ici leur troisième et dernier long-métrage.

La production est lancée suite au succès du Roi Lion, Michael Eisner souhaitant alors plus de films mettant en vedette des animaux. Tout comme Le Roi Lion est vaguement inspiré de Hamlet, Frère des Ours doit à l’origine se baser sur Le Roi Lear de Shakespeare. L’idée est cependant abandonnée au profit d’un récit centré sur l’amour fraternel et le dépassement des préjugés (non sans rappeler Lilo et Stitch…). C’est le film qui s’apparente le plus à un classique d’animation Disney selon le sondage (90,3%). C’est également le plus apprécié du panel, avec une moyenne de 4,065/5.

L’année suivante, La Ferme se Rebelle conclut 70 ans d’expérience en animation 2D avec un goût amer. Malgré un intérêt technique et quelques traits d’humour, il souffre d’un scénario sans surprises, de personnages dénués de charme et d’une bande originale sans intérêt, bien que signée par le grand Alan Menken.

Rien ne destinait ce film au succès. En coulisses, le désintérêt est général, les studios d’animation étant déjà tournés vers l’avenir et la 3D. Le management est aux prises avec une crise interne, car les décisions de Michael Eisner sont de plus en plus critiquées. Le film sort en avril, une mauvaise période pour un film familial, après une campagne marketing réduite au minimum. Il faut dire que les projections test ont été désastreuses… Au sein de Disney, personne ne croit donc au potentiel de La Ferme se Rebelle. Logiquement, le public n’est pas au rendez-vous et la critique juge le film ennuyeux. Il souffre d’une image de film réservé aux enfants, alors que Disney cherche habituellement à plaire à toute la famille. Il est un des films les moins populaires d’après le sondage (14,6%).

En toile de fond, les tensions internes montent depuis quelques années au sein de la direction. Roy E. Disney et Stanley Gold, tous deux membres du conseil d’administration, critiquent ouvertement la gestion de Michael Eisner. En 2003, la guerre est déclarée. Les deux hommes se retirent de l’entreprise et lancent la campagne « Save Disney » :  un site internet détaillant leurs griefs contre le PDG, des critiques publiques à la moindre occasion, et un lobbying agressif pour convaincre les membres du conseil de destituer Eisner. Ce dernier finit par démissionner en 2005. Bob Iger prend alors les commandes de la Walt Disney Company et commence par signer l’acquisition de Pixar. John Lasseter, directeur artistique de Pixar, hérite dans la foulée de la direction des Walt Disney Animation Studios. La révolution est en marche, mais il lui faudra encore quelques années pour se mettre en place…

En tant que premier film 100% Disney en animation 3D, Chicken Little, en 2005, a droit à tous les honneurs. Après quelques tâtonnements, les animateurs sont désormais bien formés aux nouvelles techniques. Le budget marketing est conséquent et tous les efforts sont consentis pour impressionner la concurrence. L’investissement a manifestement porté plus sur la forme que sur le fond : l’histoire du petit poulet qui voit le ciel lui tomber sur la tête, sur fond d’invasion extraterrestre, est vue par certains comme le pire Disney de l’histoire… C’est d’ailleurs lui qui obtient le pire score au sondage : seulement 2,983/5. C’est également selon les résultats celui qui s’éloigne le plus des codes du classique Disney. Chicken Little est néanmoins le plus gros succès des studios au box-office depuis Dinosaure.

En 2007, Bienvenue chez les Robinson est par beaucoup d’aspects un film de transition. L’acquisition de Pixar se termine et John Lasseter arrive à la tête des Walt Disney Animation Studios en pleine production du film. Il impose de nombreux et profonds remaniements, dans une opération de sauvetage au succès mitigé. À l’image de Chicken Little, le film souffre d’un manque d’identité et d’une volonté à peine cachée de sortir au plus vite des titres pour concurrencer Dreamworks. Le nombre excessif de personnages secondaires empêche de s’y attacher. Et bien que le film mise beaucoup sur l’émotion, il souffre encore d’une image de film « pour enfants », là où Pixar et ses doubles lectures attirent les adultes dans les salles. La performance au box-office est faible, et les critiques mitigées. Il s’agit du film le moins populaire du sondage, avec seulement 32% des répondants qui l’ont vu, et 44,7% qui l’avaient identifié comme un film Disney.

Enfin, en 2008, Volt, Star Malgré Lui montre timidement la voie pour le renouveau à venir. Le film se base sur une idée originale de Chris Sanders, créateur de Lilo et Stitch. Lorsque John Lasseter prend la direction de Walt Disney Animation Studios, il cherche à « sauver » les projets en cours et veut repositionner celui-ci. Chris Sanders refuse, se braque, et finit par être mis à la porte de son propre projet. Avec son compère Dean DeBlois, il s’en va chez DreamWorks pour réaliser la saga Dragons.

Volt est donc le premier Disney que John Lasseter supervise pratiquement du début à la fin, et ça fonctionne. La touche Pixar est indéniable, tant dans la narration que dans la qualité de l’animation. Bien qu’il lui manque peut-être la touche de magie qui en ferait un grand classique, Volt est sans doute le meilleur film d’animation des studios depuis Lilo et Stitch. Les critiques font les louanges du film, le présentant comme le retour de la qualité pour la maison-mère de Mickey. Le public, pourtant, n’est pas vraiment au rendez-vous ;  visiblement, le seul nom de Disney ne suffit plus à attirer les familles dans les salles.

Le retour du succès

En 2009, Disney revient brièvement à l’animation 2D dans La Princesse et la Grenouille. Mais c’est avec Raiponce, en 3D cette fois, que les studios d’animation renouent véritablement avec le succès. La plupart des films suivants (La Reine des Neiges, Vaiana,…) suivront ce même schéma de comédie musicale en animation 3D. Cependant, Disney n’abandonne pas l’originalité pour autant, avec des films comme Les Nouveaux Héros ou Les Mondes de Ralph, qui s’éloignent à leur manière des codes du classique d’animation. Un équilibre semble ainsi avoir été atteint entre classicisme et expérimentation. Mais personne ne peut prédire à quoi ressemblera l’avenir de l’animation Disney…


[1] Ces dates sont approximatives et diffèrent selon les sources.

[2] La production de Kuzco, l’Empereur Mégalo a donné naissance à un documentaire, The Sweatbox, réalisé par l’épouse de Sting (qui compose les chansons du film), Trudie Styler. Rejeté par Disney, qui ne le distribue ni en DVD ni sur Disney+, il présente de manière peu reluisante les errements et erreurs de la direction de l’époque.

SOURCES :

Sauf indication contraire, les images proviennent de Pinterest.

Livres

  • Bollut, Gersende & Dasnoy, Romain (2018). Hommage aux Studios Disney – Eternels Enchanteurs. Ynnis Editions.
  • Iger, Robert (2019). The Ride of a Lifetime – Lessons in Creative Leadership from 15 years as CEO of the Walt Disney Company. Bantam Press.  

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